Dans un futur proche - voire très proche, les États-Unis continuent de retourner leur colère contre eux-mêmes ; une nouvelle guerre civile fait rage. Alors que les tirs traceurs traversent le ciel, une faction rebelle sécessionniste connue sous le nom de Front occidental se rapproche de plus en plus de Washington DC. Pendant ce temps, le président (Nick Offerman), barricadé à la Maison Blanche, teste les phrases de son adresse télévisée à la nation.
Il promet que la défaite des rebelles est imminente, il ajoute : « Certains parlent déjà de la plus grande victoire de l’histoire de l’humanité ».
On se croit dans un discours Trumpien, mais c'est la seule allusion à la politique américaine actuelle dans ce film de guerre brûlant du britannique Alex Garland.
Civil War est une plongée dans la guerre, n’importe quelle guerre, à travers la vie et les vues des photographes de guerre, qui savent que les les mêmes atrocités se produisent partout et qu’elles reviennent sans cesse hanter les quelques moments de repos de ces photographes.
Il est même une scène, qui est une remise en images effrayantes des massacres de Babi Yar.
On peut relire le poème d’Evgueni Evoutcheno.